Malgré les souvenirs qui s'effacent petit à petit, je garde encore le ressenti de ces instants. La gêne de rougir à un regard, la chaleur de vos voix et l'extase de ces fantasmes qui ont empli mon imaginaire.
J'aurais tellement voulu lire dans vos pensées, histoire de calmer cette petite voix qui me suppliait de vous fuir.
Cette petite voix qui de temps à autre arrivait à me convaincre que ma présence vous agaçait et que ma personne vous repoussait.
Il m'arrive de ne pas vous voir de suite. De vous croiser 1000 fois sans jamais vous remarquer.
Vient alors ce jour, cet instant (...)
Ces ainsi que je les nomme: A, M, Z. Mes troubles.
A est la vision sèche du monde. C'est comme être dans une bulle dont la paroi, gonflée par la colère et la haine, est si épaisse que rien ne peut la traverser.
Les dommages collatéraux ne sont pas rares. Mais lorsque arrive l'implosion, le plus difficile est de ne pas tomber, de rester en vie.
M, c'est le vide. Le vide total. Absence de peine. Absence de joie. Absence d'espace et de temps. Un corps sans âme. Comme un pantin suspendu qui change de décor sans s'en rendre compte.
Et Z, cher Z. L'éveillée.
Cette vision qui me (...)